jeudi 29 avril 2010

Le mystère de Jésus

Paul-Louis Couchoud

F. Rieder et Cie Éditeurs, 1926

Personnage historique chez Ernest Renan, Jésus est dépossédé d'à peu près tout chez Alfred Loisy pour devenir quasiment une figure symbolique. Quasiment car Loisy lui conserve étrangement un élément de réalité : sa crucifixion. Paul-Louis Couchoud va plus loin, il franchit le mince fossé qui demeure et balaie totalement toute vérité historique au fondateur du christianisme (page 90) : "Jésus n'est pas un homme progressivement divinisé mais un Dieu progressivement humanisé.", "Il n'est pas un fondateur religieux mais un Dieu nouveau. Il n'est pas l'initiateur de la foi, sauf au profond des cœurs. Il n'est pas le promoteur d'un culte, mais l'objet de ce culte. Il n'est pas le prédicateur mais bien le Dieu prêché. Il n'est pas Mahomet, il est Allah."

Façonné par les croyants, Jésus ne survit que dans leurs cerveaux, il est un mythe. Pline, Tacite et Suétone n'en ont donné que des bribes vagues et lointaines. Le mieux placé n'en dit rien : Flavius Josèphe se tait sur JC, hormis des propos insérés ultérieurement dans une invention frauduleuse de l'Histoire.

Le mystère de Jésus est finalement celui d'une nuée surgie du néant et dilatée jusqu'à obscurcir la Terre entière. Couchoud fait table rase de ces vapeurs spirituelles et son étude, parue en 1926, gagnerait à être popularisée au XXIe siècle où l'imposture du "fait religieux" a travesti des superstitions en culture.

29 avril 2010

Les perversions sexuelles dans la Bible

Aux sources bibliques de la pédophilie





Malgré la révélation d'un nombre toujours plus alarmant de cas de prêtres pédophiles, l'Eglise catholique n'en fait, à chaque fois, qu'une analyse ponctuelle destinée à l'en protéger : seuls les curés seraient coupables, l'institution n'aurait aucune responsabilité dans ce qui relèverait uniquement de comportements personnels déviants.

Pourtant, les maux sont à la fois structurels (chasteté, culture du secret, soumission de l'individu à sa hiérarchie) et théologiques. Les mécréants connaissent bien un passage de l'évangile de Marc (10.13-16) où le légendaire Jésus ordonne : "Laissez les enfants venir à moi !", afin "qu'il pose les mains sur eux". Bien sûr toutes les interprétations sont possibles, de la bénédiction d'êtres innocents à l'attirance glauque envers les gosses. Il n'est pas improbable que certains prêtres pédophiles y aient trouvé la justification de leurs actes. C'est le grand talent du christianisme de permettre, pour un verset d'apparence anodine, des interprétations qui affirment tout et son contraire.

Franchissant un pas supplémentaire dans la perversion, un passage de la Genèse (19.30-38) dépourvu d'ambiguïté atteint les sommets de l'immonde. En quelques lignes, la Bible réussit la prouesse de présenter un acte doublement incestueux dont le coupable n'est pas l'adulte mais les enfants qui, de surcroit, sont des filles ! Loth a deux filles qui ne peuvent trouver d'homme pour procréer. Que faire ? L'aînée décide d'ennivrer leur père et de coucher avec lui. La cadette l'imite la nuit suivante et, cette fois encore, le père ne se rend compte de rien. Les deux sœurs sont finalement enceintes de deux garçons qui seront à l'origine des lignées des Moabites et des Ammonites. On a ici un condensé de la misogynie biblique : la femme, dès son plus jeune âge, est perverse, tentatrice, prête à toutes les manigances pour parvenir à ses fins, et l'homme, quand il perd ses moyens par l'ivrognerie, est son jouet. Dans la mythologie chrétienne, Eve entraîne Adam dans le péché par la pomme, et, symétriquement, les filles de Loth usent de l'alcool pour abuser de leur père.

De façon plus générale, quasiment chaque mention d'une femme dans l'Ancien Testament permet de mesurer l'ampleur des phobies d'origines sexuelles des rédacteurs du texte. Dans la Genèse, la femme peut être contrainte à la prostitution (19.8) ou constituer une monnaie d'échange (34), le Lévitique est prolixe sur l'impureté d'une femme suite à un accouchement (12.1-8) et pendant la période des règles (15.19-33), les Nombres accordent aux soldats de Moïse les filles vierges comme butin de guerre (31.18), etc.

A trop côtoyer le texte biblique, tel un miroir de leurs frustrations, certains prêtres n'ont finalement fait qu'adapter à leur propre intérêt les comportements aberrants qu'ils y rencontrent.


Les références correspondent à la traduction de La Bible publiée par l'Alliance Biblique Universelle, nouvelle édition révisée, 1997.


29 avril 2010

L'impasse islamique

Hamid Zanaz

Éditions Libertaires, 2009




Contributeur actif de la Ligue Rationaliste Arabe, l'Algérien Hamid Zanaz vient de gratifier fanatiques et islamogauchistes d'un monumental coup de semonce avec l'excellent L'impasse islamique, la religion contre la vie publié par les Éditions Libertaires.

Après une préface de Michel Onfray et 150 pages de développement, il ne reste de l'islam qu'un tas de cendres, l'islam, pas l'islamisme. La démocratie ? Incompatible avec l'islam, les fanatiques le clament bruyamment, ils ont raison. La science ? Pas mieux : "il n'y a qu'à attendre tranquillement, à l'ombre d'une mosquée, les découvertes de la science moderne et prétendre par la suite que le Coran les avait toutes prévues". Les femmes ? Tout espoir de changement par un islam modernisé est vain. La pensée ? La manipulation des cerveaux démarre dès l'enfance pour persuader tout musulman que l'islam est la seule vraie religion, le reste du monde est dans l'erreur. La litanie des tares est sans fin, aussi longue que les siècles d'abrutissement qui ont mené le monde musulman dans le marasme actuel : marasme intellectuel, social, économique, politique, scientifique. Le dit "islamisme" n'est pas une perversion de l'islam, il en est l'essence et l'aboutissement. La contextualisation du texte coranique, le recours à la parabole et les vœux de modernisation sont des impostures : on ne relativise pas la barbarie.

Le propos de Hamid Zanaz est franc, direct, sincère, loin des méandres sans issue des "penseurs" de l'islam qui, pour mieux voir, se voilent les yeux, loin des intellectuels confortablement établis en Europe qui légitiment une oppression qui ne les affecte pas, loin des efforts frauduleux de faussaires tels Malek Chebel qui maquillent l'islam en religion porteuse de progrès. Si elle y a parfois recours, l'analyse ne se perd toutefois pas dans les bas-fonds des textes (Coran et Hadiths) : il s'agit d'abord d'examiner comment des sociétés entières ont pu admettre cette démission de la pensée, ce suicide de l'intelligence, comment la soumission volontaire du croyant demeure intacte, de l'analphabétisme mecquois du VIIe siècle à l'ère du téléphone portable. Car il s'agit bien de philosophie et Shopenhauer, Nietzche et tant d'autres sont convoqués pour mieux mesurer le gouffre qui sépare les contrées islamiques des sociétés éclairées.

Il faut saluer ce travail courageux autant que salutaire : la libération de la parole des athées arabes, maghrébins, turcs, etc. est une voie de salut pour des populations soumises à une religion intrinsèquement oppressive. Les attaques dont Hamid Zanaz a été victime par divers islamogauchistes inutiles et couards sont indignes de militants qui, par ailleurs, se parent des atours de l'antifascisme. Pourtant, ceux-ci demeurent muets, sourds et aveugles sur le totalitarisme musulman : dans leurs écrits, combien d'articles contre la dictature saoudienne qui, en matière de capitalisme sauvage, de mépris des étrangers, de soumission des femmes et de tyranie religieuse, n'a pas d'égale sur la planète, combien d'enquêtes sur les réseaux, en France, de fascistes lobotomisés par la haine coranique, combien d'éditoriaux sur le racisme envers les non musulmans manifesté, en France, par certains parents soumis à l'islam qui refusent que leur fille, automatiquement marquée du fer islamique, ait une relation amoureuse avec un "impie", ce sale chien ? Contre tous ces pleutres, Hamid Zanaz, Taslima Nasreen, Ayaan Hirsi Ali, Ibn Warraq et Wafa Sultan opèrent actuellement une juste et nécessaire mise au point sur l'état de l'islam dans le monde.


29 avril 2010

dimanche 25 avril 2010

SinDioses.org

Ateos por Jesús

Por Richard Dawkins
Traducido por Ismael Valladolid1

El argumento, como una buena receta, tiene que ser cocinado despacio y con los ingredientes bien calculados de antemano. De momento, el título, un aparente oxímoron. En una sociedad donde la mayoría de los teístas son al menos declaradamente cristianos, las dos palabras son tratadas como sinónimos. La memorable reclamación del ateísmo de Bertrand Russell recibía el título de Por qué no soy cristiano en lugar del probablemente más adecuado Por qué no soy teísta. Todos los cristianos son teístas, esto no es necesario aclararlo.

Por supuesto Jesús era teísta, pero esto es lo menos interesante que puede decirse sobre él. Era teísta porque en su tiempo todo el mundo lo era. El ateísmo no era una alternativa, incluso para alguien de pensamiento tan radical como Jesús. Lo interesante y remarcable de Jesús no era el hecho obvio de que creyese en el Dios de su religión judía, sino que se rebeló contra muchos de los aspectos incómodamente vengativos de su Yavé. Al menos en las enseñanzas que se le atribuyen, Jesús se demostraba partidario de la bondad, y fue en realidad uno de los primeros en hacerlo. Para todos los familiarizados con las crueldades tan a la manera de la Sharia que se cuentan en el Levítico o en el Deuteronomio, para todos los crecidos temiendo al Dios Ayatollah vengativo de Isaac y Abraham, el joven y carismático predicador que promovía el perdon generoso les habría parecido radical hasta la subversión. No resulta prodigioso que le crucificaran.

«Oísteis que fue dicho a los antiguos: Ojo por ojo, y diente por diente. Más yo os digo: No resistáis al mal; antes a cualquiera que te hiriere en tu mejilla diestra, vuélvele también la otra; Y al que quisiere ponerte á pleito y tomarte tu ropa, déjale también la capa. Y a cualquiera que te cargare por una milla, ve con él dos. Al que te pidiere, dale; y al que quisiere tomar de ti prestado, no se lo rehúses.»

—Mateo 5:38

Mi segundo ingrediente es otra paradoja que tiene origen en mi campo, el darwinismo. La selección natural es un proceso profundamente molesto, como el propio Darwin se encargó de remarcar.

«¿Qué libro escribiría un capellán del diablo sobre el trabajo torpe, derrochador, primitivo y horriblemente cruel de la naturaleza?»

—Charles Darwin

No son sólo los hechos naturales, entre los que destacó el hábito de las larvas del meloncillo de alimentarse de cuerpos de orugas vivas. La propia teoría de la selección natural parece calculada para fomentar el egoísmo a expensas del bien público, la violencia, la calculada indiferencia al sufrimiento, la codicia a corto plazo a expensas de las previsiones a largo. Si las teorías cientificas pudiesen votar, la evolución con seguridad votaría republicano. Mi paradoja viene del hecho tan enfrentado al darwinismo, y que todos podemos comprobar entre nuestros seres cercanos, de que la mayoría de la gente es amable, generosa, compasiva, deseosa de ayudar. Buena. El tipo de persona de la que decimos «es un santo» o «es el buen samaritano».

El darwinista puede forjar explicaciones a la amabilidad humana, generalizaciones de los bien establecidos modelos de selección de clase y altruismo recíprico. El resultado benéfico de la teoría del gen egoísta, que pretende explicar cómo el altruismo y la cooperación entre animales individuales puede derivarse del comportamiento egoísta a nivel genético. Pero el tipo de gran amabilidad en humanos de la que hablo va mucho más allá. Es una auténtica perversión de cómo interpreta Darwin la bondad. Y si es una perversión, es justo el tipo de perversión que debemos promover y difundir.

Es una perversión del darwinismo porque en una población salvaje sería eliminada de inmediato por la selección natural. Es también, aunque no tenga espacio para entrar en detalles sobre este tercer ingrediente de mi receta, una perversión adicional a ese tipo de teorías racionales de la elección con la que los economistas explican el comportamiento humano como uno calculado para maximizar el beneficio propio.

Digámoslo más rotundamente. Desde un punto de vista darwinista, o meramente racional, la bondad en el ser humano es una simple idiotez. De nuevo, es justo el tipo de idiotez que debemos promover, y ese es el propósito de mi artículo. ¿Cómo lo hacemos? ¿Cómo partimos de esa minoría de seres humanos amables a los que cada uno conoce e incrementamos su número, idealmente hasta que se conviertan en una mayoría de la población? ¿Podemos inducir a que la bondad se difunda como una epidemia? ¿Podemos empaquetarla de forma que se transmita por las futuras generaciones en una propagación vertical?

¿Tenemos algún ejemplo comparable, donde las ideas estúpidas hayan conseguido propagarse como una epidemia? Sí, por Dios. La religión. Las creencias religiosas son irracionables. Son entre idiotas y muy idiotas. Superidiotas. La religión lleva a gente en cualquier caso sensata al celibato en monasterios. O a estrellarse a sí mismo contra un edificio en New York. La religión motiva a la gente a flagelarse la espalda, o a prenderse fuego a ellos mismos o a sus hijas, a denunciar que sus abuelas son brujas o, en casos menos extremos, a permanecer arrodillados semana tras semana durante ceremonias estupefacientemente aburridas. Si es posible infectar a la gente con un tipo de estupidez tan dañina, infectarles con bondad debería ser un juego de niños.

Las creencias religiosas, desde luego, se difunden como epidemias y, de manera más obvia, pasan de generación en generación como tradiciones verticales y promueven comportamientos de irracionalidad peculiar. Podríamos no entender por qué los seres humanos se comportan de esa grotesca manera que llamamos religión, pero es un hecho que lo hacen. La existencia de la religión es una evidencia de que los seres humanos gustosamente adoptan creencias irracionales y las difunden, verticalmente en tradiciones pero también horizontalmente en epidemias evangelizadoras. ¿Puede esta susceptibilidad, esta palpable vulnerabilidad a la irracionalidad infecciosa, ser utilizada para un buen uso genuino?

Los humanos tenemos una fuerte tendencia a aprender de y a copiar a nuestros admirados modelos de comportamiento. Bajo las circunstancias adecuadas, las consecuencias epidémicas pueden ser dramáticas. Ya sea el corte de pelo de un futbolista, cómo se viste un cantante, los manierismos del presentador de televisión, todas son idiosincrasias triviales que se difunden a través de la población de una época como un virus. La industria publicitaria se dedica profesionalmente a la ciencia —o debería escribir arte— de lanzar epidemias meméticas y alimentar su crecimiento. El cristianismo en sí mismo fue difundido por los antecesores de la disciplina, originalmente San Pablo y posteriores clérigos y misionarios quienes consiguieron sistemáticamente incrementar el número de conversos a un ratio exponencial. ¿Podemos conseguir esa amplificación exponencial en el número de gente buena?

Esta semana tuve una charla pública en Edinburgo con Richard Holloway, antiguo obispo de esa bella ciudad. Holloway evidentemente supera el naturalismo que aún la mayor parte de los cristianos identifican con su religión. Se describe a sí mismo como un post-cristiano, o un «cristiano recuperado». Conserva su reverencia hacia la poesía de los mitos religiosos, algo suficiente para hacerle volver a la Iglesia cada semana. Durante nuestra discusión hizo una sugerencia que va al núcleo de lo que explico. Tomando prestado un mito poético del mundo de las matemáticas y la cosmología, describió a la humanidad como una «singularidad evolutiva». Quería decir exactamente lo mismo que intento yo en este ensayo, aunque lo hizo de forma diferente. La llegada de la bondad humana es algo sin precedentes en los miles de millones de años de historia evolutiva. Es probable que después de la singularidad que supone la aparición del homo sapiens, la evolución ya nunca vuelva a ser lo mismo.

No te ilusiones, igual que Holloway no lo hacía. La singularidad es un producto de la propia evolución ciega, no la creación de inteligencia alguna. Resulta de la evolución el hecho de que el cerebro humano, por las fuerzas de la selección natural, se haya expandido hasta un punto en el que, inesperadamente, se spuera a sí mismo y empieza a comportarse de manera insana desde el punto de vista de su propio gen egoísta. Esto resulta transparente si piensas en lo completamente antidarwiniano que resulta el uso de preservativos, separando el placer sexual de su función natural como propagador de genes. Menos obvio resulta pensar en la persecución artística o intelectual, desperdicio de un tiempo y energía que deberían estar siendo empleados en sobrevivir y reproducirse. Nuestro gran cerebro alcanza la capacidad sin precedentes evolutivos de predecir, de forma genuina, consecuencias a largo plazo distintas de las egoístas ganancias a corto. Al menos en algunos individuos, el cerebro se sobrepasa a sí mismo hasta el punto de comprometerse con la bondad, esa cuya existencia singular es la paradoja central de mi tesis. El gran cerebro humano se salta los mecanismos hacia la consecución de objetivos originalmente al servicio del gen egoísta y los divierte, o subvierte, o pervierte, desde el cometido darwiniano hacia otras tareas.

No soy ingeniero memético y tengo poca idea sobre cómo incrementar el número de seres humanos buenos y difundir ese meme por toda la pecera. Lo mejor que puedo hacer es ofrecer un eslogan molón. «Ateos por Jesús» queda bien en una camiseta. No hay un motivo evidente para elegir a Jesús como icono en lugar de otros grandes bondadosos de la historia como Mahatma Gandhi —la odiosa Madre Teresa no, por el amor de los cielos—. Creo que le debemos a Jesús el honor de haber separado su ética radical y original del sinsentido sobrenatural que inevitablemente le haría un hombre de su tiempo. Creo que el impacto oximorónico de ese «Ateos por Jesús» puede ser justo lo que necesitamos para iniciar la carrera hacia una sociedad post-cristiana necesariamente buena. Si jugamos bien nuestras cartas, puede que consigamos alejar a la sociedad de las tenebrosas regiones de su origen darwiniano hacia una nueva época amable y compasiva, más allá de la singularidad hacia un nuevo Siglo de las Luces.

Creo que si Jesús volviese a nacer vestiría esta camiseta. Resulta un lugar común suponer que si volviese hoy, se asombraría de lo que hacen en su nombre. Desde la Iglesia Católica hasta los fundamentalistas de la derecha religiosa. Es menos obvio pero aún plausible que a la vista del conocimiento científico actual, dejase de lado el oscurantismo sobrenatural. Probablemente su modestia le obligaría a darle la vuelta a la camiseta. Jesús para los ateos.

Notas

[1]Este texto fue publicado inicialmente el el blog La Media Hostia de Ismael Vallodolid, quien tradujo este texto al castellano.

Richard Dawkins es biólogo evolutivo, nació en Nairobi, Kenya, en 1941 y se educó en la Universidad de Oxford. Comenzó su carrera como investigador en los 60, estudiando bajo la dirección del etólogo Nico Tinbergen, ganador del premio Nóbel, y desde entonces su trabajo ha girado en torno a la evolución del comportamiento. Ha obtenido las cátedras Gifford de la Universidad de Glasgow y Sidwich del Newham College de Cambridge. Además ha sido profesor de zoología de las universidades de Oxford y California, ha presentado programas de la BBC y dirigido varias publicaciones científicas. En 1995 se convirtió en el primer titular de la recién creada cátedra Charles Simony de Divulgación Científica en la Universidad de Oxford. Autor de obras muy leídas como:

  • El gen egoísta (1976; segunda edición, 1989; tercera, 2006)
  • El fenotipo extendido (1982)
  • El relojero ciego
  • El río del Edén (1995)
  • Escalando el monte improbable (1996)
  • Destejiendo el arco iris (1998) — Dawkins, con ironía pero también con rigor científico, se enfrenta a las pseudociencias mostrando lo que son: fraude, ilusión, alucinación, error o embuste.
  • El capellán del diablo (2003)
  • The Ancestor's Tale: A Pilgrimage to the Dawn of Evolution (2004); El cuento del antepasado: un viaje a los albores de la evolución (2008)
  • The God Delusion (2006); El espejismo de Dios (2007)

La publicación del próximo libro de Dawkins está prevista en Estados Unidos para el 24 de noviembre de 2009, fecha del 150.º aniversario de la publicación de El origen de las especies de Charles Darwin.

Jesús de Nazareth: ¿Vivió como lo narra la Biblia? - Sin Dioses : Examen de las Religiones

SinDioses.org

Jesús de Nazareth: ¿Vivió como lo narra la Biblia?

Por Ferney Yesyd Rodríguez

“Una señal inequívoca del amor a la verdad, es no mantener ninguna proposición con mayor seguridad de la que garantizan las pruebas en las que se basa.”

—John Locke, Filósofo inglés (1632-1704)

¿Quién dudaría de la historicidad de Jesús de Nazareth? Contamos los años en “antes y después de Cristo”. Tantas personas creen que existió, de la misma manera que un héroe de la independencia, que se conmemoran las fecha de su nacimiento y su muerte. Sin embargo, sería prudente preguntamos: ¿Qué evidencias hay sobre la existencia de Jesús de Nazareth?

Si revisamos detalladamente, tendríamos que decir que no tenemos absolutamente ninguna prueba confiable, de fuentes seculares (no religiosas), que Jesús haya vivido, por lo menos de la forma descrita en la Biblia.

Esta respuesta elevará más de un par de cejas, a la vez que nuestros amigos católicos y protestantes nos dirán que la existencia de Jesús es tan indiscutible, que dividió la historia en “antes y después de Cristo”. Sin embargo, cabe mencionar que el sistema “antes y después de Cristo” no se inventó hasta el siglo VI y no se aceptó de manera general en Europa hasta el siglo XI. Nuestro sistema de contar los años en a. C y d. C lo debemos al monje Dionysius Exigius (o Dionisio el exiguo), quien por orden del Papa Juan I elaboró una cronología fijando el nacimiento de Jesús en el año 753 A. U. C. (ad urbe condita) o año 753 desde la fundación de Roma. El año 1 de la era cristiana fue fijado por Dionisio en el 1 de enero del 754 A.U.C. En tiempos más recientes los historiadores prefieren utilizar las siglas A.E.C. (antes de la era común) y D.E.C. (después de la era común), por respeto a la diversidad cultural del mundo.

Los científicos fijan los eventos prehistóricos en “años antes del presente” BP (Before present). Por ejemplo, las pinturas rupestres de la Era glacial en la cueva de Altamira están fechadas en 17.000 años antes del presente. Utilizar en este caso el sistema “antes de Cristo” es una adjudicación culturalmente abusiva. ¿Les importaría en algo a esos cavernícolas el futuro nacimiento de un líder religioso?

Dionisio elaboró su sistema de contar los años, tomando como históricamente válidas las narraciones de los evangelios, las cuales analizaremos más adelante. Dionisio creía firmemente que Jesús nació el 25 de diciembre, ignorando el origen de esta costumbre. En realidad La Iglesia Católica empezó a celebrar navidad desde el siglo IV. La Enciclopedia de la Religión Católica, Tomo V dice al respecto:

“La razón que llevó la Iglesia Romana a fijar la festividad en ese día, parece ser su tendencia a suplantar las festividades paganas por otras cristianas. De este modo se originaron muchas de las actuales fiestas litúrgicas. Ahora bien sabemos que entonces en Roma los paganos consagraban el día 25 de diciembre en celebrar el Natalis invicti, el nacimiento del Sol Invencible, que después del solsticio, se engrandecía en fuerza y claridad. Símbolo del Sol era Mitra, divinidad oriental, cuyo culto había sido introducido en Roma en 274. De este modo, para hacer ocurrencia a la fiesta pagana consagrada al nacimiento del Sol natural (Mitra), la Iglesia comenzó celebrando este Sol novus...”

Muchos investigadores han llegado a la conclusión que el Jesús que conocemos por el Nuevo Testamento resultó de una creación mitológica del primer siglo. Los investigadores han aplicado el Principio de Evidencia Negativa para llegar a tales conclusiones.

El Principio de Evidencia Negativa dice que no tenemos una buena razón para acreditar una proposición sí los siguientes tres principios se satisfacen:

  1. Si todas las pruebas o evidencias que corroboran una proposición son de poca confianza.
  2. No existe ninguna evidencia comprobando la proposición, cuando esta debería estar presente si la proposición fuese verdadera.
  3. Si se ha realizado una búsqueda minuciosa y exhaustiva tras las evidencias corroborativas en el lugar apropiado.

El primer punto del Principio de Evidencia Negativa, nos pide “que las pruebas que corroboran una proposición sean poco seguras” Esto es justo lo que ocurre con la única evidencia secular sobre la vida de Jesús: los dos breves pasajes de las obras de un historiador del siglo I, llamado Flavio Josefo. Josefo era un prolífico escritor, no obstante, solo escribió dos párrafos sobre Jesús. Uno es notoriamente una interpolación, y el otro es altamente sospechoso. Otras referencias a Jesús en los escritos seculares son demasiado ambiguas, o son interpolaciones posteriores.

Este hecho es bastante curioso, ya que la Biblia dice que Jesús fue un fenómeno de masas y que tuvo repercusiones en los eventos sociales de Oriente medio. Esto es como si en un futuro lejano, sólo se encontraran dos breves pasajes sobre la existencia de un tal Nelson Mandela en los textos de historia de Sudáfrica y los diarios del siglo XX.

Al cuestionar a los creyentes sobre esto, ellos responden que se basan en sus sensaciones interiores, y es muy probable que tras enseñarles las incongruencias históricas de sus creencias ellos respondan: “Esto lo creo porque siento a Cristo en mi corazón”, o “Tú no puedes entender esto porque no has tenido esta experiencia de vida” o “Debes saber que Cristo cambió mi vida, y eso es suficiente para que yo crea”.

Sin embargo, estas razones son poco confiables, ya que las personas de todos los credos siempre han tenido sensaciones interiores, sea cual fuere la creencia que promulguen. Los cristianos nos dicen que ellos “siguen a Jesús”, pero es diferente ser seguidor de alguien a quien se puede ver y escuchar de primera mano, que seguir a unos religiosos que predican (e interpretan) unos textos escritos por unos fulanos, que escucharon hablar de un tal Jesús de Nazareth. ¡La diferencia entre estas dos situaciones es abismal!

En el siglo I, había la costumbre de escribir algo y atribuirlo a otra persona (a su mentor filosófico), tal actividad se conoce como “Pseudoepigrafía”. Esto dificultó a los estudiosos la verificación de quien realmente escribió los libros del Nuevo Testamento.

Los apologistas cristianos dicen que la pseudoepigrafía era una técnica común en las escuelas de la época, y que en tal época no se consideraba moralmente incorrecta. Sin embargo, el autor Karlheinz Deschner, en su "Historia criminal del cristianismo", tomo 4 (falsificaciones y engaños), demuestra contundentemente que incluso en la antigüedad, esa práctica era reconocida como deshonesta y fraudulenta.

Los investigadores al aplicar ciertas técnicas, para determinar quién está hablando, cuál es su mensaje, el cuándo y el por qué, han concluido que los escritos más antiguos de los primeros cristianos son las cartas de San Pablo. Estas probablemente datan del comienzo de la quinta década del primer siglo - bien después de los eventos de la vida de Jesús. Además de esto, no todas las epístolas que se encuentran en la Biblia como obras de Pablo, son realmente suyas, sino como se mencionó anteriormente, algunas fueron escritas por otras personas, quienes las atribuyeron a Pablo.

Las cartas paulinas fueron escritas antes que los evangelios, y ninguno de estos es anterior a por lo menos la séptima década. Los textos aceptados genuinamente como obras de Pablo son (Gálatas, 1 de Tesalonicenses, 1 y 2 de Corintios, Romanos, Filemón, y Filipenses).

Al examinar las cartas paulinas genuinas de forma aislada, queda claro que Pablo no tenía ninguna idea del nacimiento virginal de Cristo, además nunca afirmó haber vivido en la época de Jesús, o que cualquiera de sus mentores era contemporáneo de Jesús, o que Jesús había hecho cualquier milagro. Pablo tampoco asoció la muerte de Jesús con el juicio ante Pilatos. Pablo nunca corroboró la existencia de un Jesús en la primera mitad del primer siglo. Al revisar otros escritos cristianos anteriores a los cuatro evangelios, ahora considerados como apócrifos (que no pertenecen a la Biblia), queda claro que estos omiten las mismas cosas que Pablo omite, lo que nos lleva a pensar que los hechos biográficos asociados a Jesús fueron inventados posteriormente.

La elaboración de los evangelios abarca el periodo del año 70 D.E.C hasta el 120 D.E.C. aprox. Es necesario mencionar que los evangelios fueron escritos después de la destrucción del templo de Jerusalén en el año 70 D.E.C. por orden del emperador Tito, dando fin a la rebelión judía contra el imperio romano. Este hecho es importante, ya que los predicadores fundamentalistas enseñan que Jesús profetizó la destrucción del templo, lo cual es completamente falso.

El primer evangelio escrito, de los cuatro presentes en la Biblia, fue el de Marcos. Su autor creía en supersticiones, demonios, posesiones por los mismos, y milagros. Todo esto afectó la escritura de su evangelio. El autor de Marcos no declara haber conocido a Jesús. Él probablemente escribió su evangelio en Siria (poco después de la destrucción de Jerusalén) para los romanos cristianos, que pasaban por la persecución de Nerón. Es así como Marcos escribió este evangelio probablemente para fortalecer a los perseguidos.

El evangelio de Marcos, no menciona a José en la historia del nacimiento de Jesús. El autor se refiere a Jesús como "hijo de Maria", una descripción reservada a los hijos ilegítimos. En Marcos no hay detalles sobre el nacimiento de Jesús, no menciona nada sobre un nacimiento virginal, la visita de los reyes magos o de ángeles comentando el nacimiento con los pastores. La razón de esto, es que esos mitos aún no habían sido incluidos en la doctrina cristiana.

El segundo evangelio fue el de Mateo. El autor de Mateo estaba empeñado en mostrar a los hebreos que Jesús era el Mesías prometido. Cuando el autor de Mateo escribió su evangelio, tenía a su disposición la traducción griega del Antiguo Testamento conocida como “La Septuaginta” o “de los setenta”. En la septuaginta se tradujo mal un texto de Isaías que dice que en respuesta a una señal, una mujer joven (almah es el término hebreo) concebiría a un niño que habría de llamarse Emmanuel. La palabra utilizada en hebreo no significa “virgen”, pues en tal caso el vocablo correcto debió ser “betulah ”, esta palabra fue traducida al griego como “parthenos”, que significa virgen. Así ocurrió un cambio importante de significado y el autor de Mateo terminó afirmando que María era virgen cuando concibió a Jesús.

El autor de Mateo usó como fuente principal el evangelio de Marcos, por lo que incorporó los mitos de este evangelio, adicionó los suyos, y la historia fue alterada nuevamente. Para probar que Jesús era el Mesías, el autor de Mateo omite detalles en la genealogía de Jesús a fin de mostrar conjuntos de siete generaciones desde Abraham a David, de David hasta el exilio, y del exilio hasta Jesús. Las genealogías del evangelio de Mateo contradicen otras genealogías del Viejo Testamento.

También hay contradicciones entre los evangelios. En Mateo se menciona a Jesús como descendiente del rey David por parte de su hijo Salomón; mientras que en Lucas se afirma que Jesús proviene del rey de David, pero por parte de su hijo Natán. Según el evangelio de Mateo el abuelo paterno de Jesús (el padre de José) es Jacob; pero según Lucas el abuelo paterno de Jesús es Elí.

El Evangelio de Mateo fue un esfuerzo para convertir judíos, mientras que el Evangelio de Lucas lo fue para convertir gentiles (no judíos). El autor de Lucas también poseía una copia de Marcos, citó de ella varios pasajes y adicionó lo que le convenía.

El autor de Lucas escribió para un público romano lleno de posibles conversiones, por lo que Roma fue plasmada de la mejor manera posible. Por ejemplo, en el evangelio de Marcos los soldados romanos azotan a Jesús, pero en el evangelio de Lucas los soldados son de Herodes. El reino de Jesús "no es de este mundo", obviamente un esfuerzo por aplacar las sospechas romanas de una conspiración cristiana contra el estado. Al ascender Domiciano al trono Romano en el año 81 D.E.C, la persecución se había reiniciado, por esto el autor de Lucas ve la necesidad de atenuar las preocupaciones romanas, mostrando el cristianismo como inofensivo. Por esto dedicó el documento a "Su excelencia Teófilo".

El último de los 4 evangelios es el de Juan. Este evangelio fue escrito a comienzos del siglo II, y en éste, Jesús se muestra totalmente opuesto a los judíos.

Como vemos, cada evangelio fue escrito recogiendo información de segunda o tercera mano, después de haberse incorporado mucha mitología, y con fines misioneros precisos. Por esta razón, ninguno de los 4 evangelios es confiable en cuanto a la historicidad de Jesús.

La segunda exigencia del Principio de Evidencia Negativa es que “no exista ninguna evidencia segura donde ésta debería existir”, y esto es lo que ocurre, ya que no existe ningún registro de la vida de Jesús en los documentos romanos de la época, lo cual es sorprendente, ya que Jesús causó gran conmoción, según la Biblia.

El historiador Josefo era tan meticuloso que escribía una historia de tres páginas para cubrir el juicio y ejecución de un ladrón común. Flavio Josefo escribió exhaustivamente sobre Juan el Bautista, mas sobre Jesús, sólo aparecen dos pequeñas referencias altamente cuestionadas por los investigadores. Desafortunadamente, los escritos de Josefo llegaron hasta nosotros solamente a través de fuentes cristianas, ninguna de ellas anterior al siglo IV, y se sabe que los escritos de Josefo fueron revisados.

Las dos referencias de Josefo sobre Jesús son cuestionables principalmente porque, es poco probable que siendo Josefo un Judío, llamase a Jesús de Mesías, principalmente cuando él no daba crédito a otros aspirantes a Mesías. Además de esto, los comentadores que escribieron sobre Josefo antes de Eusebio (siglo IV D.E.C.) no citan ese pasaje.

La historia sobre el censo que ordenó Herodes, en la ciudad natal de cada habitante, y que llevó a José y María a Belén, no encuentra respaldo en los documentos romanos. Con esta historia, el autor del evangelio de Mateo buscaba convencer a los judíos que Jesús era el Mesías, ya que las profecías judías dicen que el Mesías nacería en Belén. Así que la historia de un censo en la que cada habitante tuviese que viajar a su ciudad de origen es un invento del autor de Mateo. Es importante recalcar que ningún gobernador hizo viajar a las gentes a sus ciudades de origen para ser censadas. Eso es absurdo, poco práctico y no sirve al verdadero propósito que tiene un censo: Saber qué personas viven en una determinada zona para colectar impuestos. Esta leyenda no tiene ninguna evidencia histórica.

La muerte de niños inocentes ordenada por Herodes a fin de matar al niño Jesús, también está ausente de los registros romanos. ¿Es posible que después de semejante masacre ningún historiador haya dicho algo al respecto? Algo similar ocurre con el arresto y juicio de Jesús. Todo esto es muy extraño, ya que los romanos eran muy meticulosos en cuanto a la historia escrita. En la Palestina de ese periodo se encuentran muchos historiadores, entre ellos, el ya mencionado Flavio Josefo. ¿Por qué los escritos contemporáneos fiables no dicen nada sobre Jesús de Nazareth, si según la Biblia, fue todo un fenómeno social?

El tercer requerimiento del Principio de Evidencia Negativa dice que “debemos haber realizado una búsqueda minuciosa y exhaustiva de evidencia en donde ella debería estar”. De hecho, esto ya se ha realizado tanto por investigadores religiosos como escépticos, por lo que se puede decir que el tercer punto se ha cumplido.

Con frecuencia las historias mutan, transformándose en mitos, y estos mitos a su vez sufren modificaciones con el tiempo. Así evolucionan las historias sagradas. Por ejemplo, en la Norteamérica del siglo XIX, el joven José Smith aseguró haber recibido una “nueva luz” que narraba las enseñanzas de Jesús en Norteamérica, ya que según él, Jesús después de haber resucitado había hecho una escala en América para predicarle a los nativos (!!!). La nueva versión de la historia de Jesús que empezó con pocos creyentes, hoy ya tiene aproximadamente 6 millones de seguidores conocidos como mormones. De igual forma en los primeros años del cristianismo, las historias fantásticas inventadas por los evangelistas con el tiempo se convirtieron en la creencia de la mayoría.

Como conclusión podemos decir que basados en el Principio de Evidencia Negativa, tenemos buenas razones para dudar de la biografía de Jesús que se nos presenta en la Biblia. Pero lo que no se puede negar es la existencia de la omnipotente, omnipresente y creadora... ¡mitología de los seres humanos!

Lecturas recomendadas

  • El Rompecabezas de Jesús: ¿Acaso no hubo Jesús Histórico?, por Earl Doherty - http://www.geocities.com/torosaurio/JesusPuzzle/jesus.html
  • Historia criminal del cristianismo. Tomo IV “La Iglesia antigua: Falsificaciones y engaños” Karlheinz Deschner. 1993. Editorial Martínez Roca.
  • Las cartas originales de Pablo. Senén Vidal, Ed. Trotta.
  • Milenio: Guía Racionalista. Stephen Jay Gould. 1998. Editado por CRITICA, Grijalbo, Barcelona.
  • No y amén. Invitación a la duda. Ranke Heinemann.
  • Who wrote the Gospels (Quien escribió los evangelios), por Randel Holms. Es un libro disponible por Amazom.com sobre los orígenes de los evangelios.
  • Who wrote the New Testament. (Quien escribió el Nuevo Testamento), por Burton L. Mack. Es un libro muy bien documentado en cuanto a los orígenes del Nuevo Testamento.

samedi 17 avril 2010

Lecturas recomendadas

Tratado de Ateología - Michel Onfray
Dios No es Bueno - Christopher Hitchens
Los Pésimos Ejemplos de Dios (Según la Biblia) - Pepe Rodríguez
El Católico Preguntón - Rius
La Puta de Babilonia - Fernando Vallejo
El Espejismo de Dios - Richard Dawkins
¿Por qué No Soy Cristiano? - Bertrand Russel
¿Por qué No Soy Musulman? - Ibn Al Warraq

Citas sobre ateísmo

Recopilado por Miguel Ángel Pineda, Noviembre 2007

Miguel Ángel recopila varias decenas de citas sobre el ateísmo, escritas por periodistas, políticos, filósofos, artistas, empresarios, etc... casi todos ellos del S.XIX y S.XX. Estos textos fueron enviados originariamente a la Sección General de CyberAteos y comentados por otros miembros.

  • "Un dogma es la mano de los muertos en la garganta de los vivos." Lemuel K. Washburn
  • "La duda no es una condición placentera pero la certeza es absurda". Voltaire
  • "No estoy de acuerdo con lo que dices, pero hasta con mi vida defenderé el derecho que tienes de decir lo que piensas".Voltaire
  • "Si quieres salvar a tu hijo del polio puedes rezar o puedes vacunarlo... Aplica la ciencia". Carl Sagan
  • "El primer pecado de la humanidad fue la fe; la primera virtud la duda". Carl Sagan
  • "No sé si exista Dios, pero sería mejor para su reputación que no". Jules Renard
  • "¡Que el Dios que has inventado te perdone!." Ayn Rand
  • "Dios... un ser cuya única definición es que está más allá de la capacidad de la mente humana para ser comprendido". Ayn Rand
  • "Cuando una persona padece delirios se le llama locura. Cuando muchas personas padecen de un delirio, se le llama religión". Robert M. Pirsig
  • "No hay ninguna razón, en teoría, por la cual la presencia de dios no pueda ser medida o detectada de alguna forma. La única razón por la cual los creyentes afirman que dios 'no puede' ser detectado de esta forma es porque dios no es detectado, y así pues, hay que montar una vasta e intrincada racionalización para explicar a este 'algo' amoroso, eterno y todopoderoso que es, según todo aspecto externo y objetivo, indistinguible de la nada." -NMS, en alt.atheism
  • "La incompatibilidad entre ciencia y religión es simplemente ésta: un científico no creerá nada hasta que lo vea; un hombre religioso no verá nada hasta que no crea en ello." Charles Lyell (1797-1875), geólogo escocés.
  • "Lo cierto es que mucho más crímenes y abuso infantil han sido cometidos por fanáticos en el nombre de Dios, Jesús y Mohammed, que los que se han cometido en el nombre de Satanás. A muchas personas no les gusta este hecho pero muy pocos tienen algo que argumentar al respecto". Kenneth V. Lanning
  • "Es mejor debatir una cuestión sin llegar a concluirla, que llegar a una conclusión sin debatirla". Joseph Joubert
  • "Vinieron con una Biblia y su religión, se robaron nuestra tierra, lastaron vuestro espíritu... y ahora nos dicen que deberíamos estar agradecidos 'Señor' por haber sido salvados." -Jefe indio Pontiac, muerto en 1769
  • "Es siempre mejor no tener ideas a tener ideas falsas; mejor creer en nada que creer algo errado". -Thomas Jefferson
  • "Con jabón, el bautismo es algo bueno". Robert G. Ingersoll
  • "Nuestra ignorancia es Dios; lo que conocemos es ciencia". Robert G. Ingersoll
  • "Si Cristo de hecho dijo 'No he venido a traer la paz sino la espada', ésta es la única profecía del Nuevo Testamento que se ha cumplido literalmente." Robert G. Ingersoll
  • "La religión no mantiene a nadie. Tiene que ser mantenida. No produce trigo ni maíz; no ara la tierra; no derriba bosques. Es una mendiga perpetua. Vive del trabajo de otros, y luego tiene la arrogancia de de pretender que ayuda al que da." Robert G. Ingersoll
  • "Cada hecho es un enemigo de la iglesia. Cada hecho es un hereje. Cada demostración es un infiel. Cada cosa que alguna vez haya sucedido realmente es un testigo en contra de lo sobrenatural."Robert G. Ingersoll
  • "Cada pueblo tiene la ingenua convicción de ser la mejor ocurrencia de Dios" Theodor Heuss
  • "Dios ha sido durante mucho tiempo la mejor explicación disponible, pero ahora las tenemos mucho mejores. Dios no explica nada en absoluto, al contrario, se ha convertido en algo que necesita una cantidad insalvable de explicaciones." Douglas Adams
  • "¿Te has puesto a leer esto con atención, Marge? (señalando la Biblia) Técnicamente es pecado ir al baño!" El Reverendo Alegría, en "Los Simpsons"
  • "No es dureza de corazón o pasiones malignas lo que conduce a ciertos individuos al ateísmo, sino más bien una escrupulosa honestidad intelectual." Steve Allen
  • En realidad, prefiero la ciencia a la religión. Si me dan a escoger entre Dios y el aire acondicionado, me quedo con el aire. Woody Allen
  • "Dicen que la fe mueve montañas, pero en realidad la dinamita ha resultado más útil".Anónimo
  • "La diferencia entre una religión y un espejismo es el número de personas que la comparten". Anónimo
  • La religion al igual que las luciernagas solo pueden alumbrar en la oscuridad. Anónimo
  • "Si te enseñaran que los duendes causan la lluvia, cada vez que lloviera, verías las pruebas de que existen los duendes". Anónimo
  • "Sin el Hombre, no hay Dios. Pues sólo el Hombre puede ser tan vanidoso, para creer que para él se hizo todo el universo" Anónimo
  • "Reza lo que te de la gana pero no dejes de remar hacia la orilla". Anónimo
  • "Y Jesús les dijo, '¿Y quién dicen ustedes que soy?'. Ellos respondieron: 'Eres la manifestación escatológica de la base de nuestro ser, el cimiento ontológico del contexto de nuestra individualidad revelada.' Y Jesús dijo: '¿Qué?'." Anónimo
  • "La verdad os hará libres, la mentira creyentes." Anónimo
  • "La ignorancia como la religión, cuanto más lejos mejor." Anónimo
  • "Creer es más fácil que pensar. He ahí la razón de que haya más creyentes." Anónimo
  • "Si insistimos en que la Biblia es cierta en su literalidad, entonces tenemos que abandonar total y completamente el método científico. No hay modo en que podamos al mismo tiempo tratar de descubrir la verdad mediante la observación y la razón, y aceptar la Biblia como verdadera." Isaac Asimov
  • No hay creencia, sin importar cuán absurda sea, que no gane seguidores fieles que la defiendan hasta la muerte. Isaac Asimov
  • "Rendirse ante la ignorancia y llamarla Dios siempre ha sido prematuro, y sigue siéndolo hoy." Isaac Asimov
  • "La religión es demencia colectiva". Mijaíl Alexándrovich Bakunin
  • "Él Dios que prohibió a Adán y a Eva comer los frutos del árbol de la ciencia quería, pues, que el hombre, privado de toda conciencia de sí mismo, fuera por siempre una bestia eterna, en cuatro patas ante Dios 'viviente', su creador y su amo". Mijaíl Alexándrovich Bakunin
  • "La verdad no demanda creencias. Los científicos no unen sus manos cada domingo, cantando '¡Sí, la gravedad es real! ¡Tendré fe! ¡Seré fuerte! Creo en mi corazón que lo que sube tiene que bajar. ¡Amén!'. Si lo hicieran, pensaríamos que están bastante inseguros de ello." Dan Barker ex-predicador
  • "Yo no creo en nada. Para mí la fe es algo tan odioso como lo es pecado para los creyentes. El que sabe, no puede creer. El que cree, no puede saber. El término "fe ciega" es una redundancia, pues la fe es siempre ciega" Ernest Bornemann.
  • "El ateo no dice 'Dios no existe', sino 'No sé qué significa dios; no tengo una idea de dios; la palabra dios es para mí un sonido que no transmite ninguna afirmación clara ni distinta. No niego a dios, pero no puedo negar aquello de lo cual no tengo un concepto, y el concepto del cual tiene el que lo afirma es tan imperfecto que es incapaz de definírmelo'."Charles Bradlaugh, "National Review", 25/11/1883
  • "Prefiero ser un mono transformado que un hijo degenerado de Adán". Paul Broca (1824-1880), cirujano y antropólogo francés.
  • "Sí Jesús hubiera sido ejecutado hace veinte años, los niños católicos irían a la escuela con sillitas eléctricas en sus cuellos en lugar de cruces". Lenny Bruce
  • "Cuanto más estudio las religiones, más me convenzo de que el hombre nunca ha adorado a nada más que a sí mismo." Sir Richard Francis Burton
  • "Una mente crédula... encuentra el mayor deleite en creer cosas extrañas y, cuanto más extrañas son, más fácil le resulta creerlas; pero nunca toma en cuenta las que son más sencillas y posibles, porque todo el mundo puede creerlas." Samuel Butler (1821-1890), novelista inglés.
  • "La religión es probablemente el cuento chino más grandioso jamás contado. Piensen en esto: la religión realmente ha convencido a la gente de que hay un hombre invisible... que vive en el cielo... que observa cada cosa que hacemos, cada minuto de cada día. Y el hombre invisible tiene una lista de diez cosas especiales que no quiere que hagas. Y si haces alguna de estas diez cosas, tiene un lugar especial lleno de fuego y humo y quemazón y tortura y angustia donde va a enviarte para vivir y sufrir y quemarte y atragantarte y gritar y llorar para siempre hasta el fin de los tiempos... pero te ama." George Carlin, "Brain Droppings"
  • "He comenzado a adorar el sol por algunas razones. Primero que nada, a diferencia de algunos otros dioses que podría mencionar, puedo ver el sol. Está allí para mí cada día. Y las cosas que me provee son bastante aparentes todo el tiempo: calor, luz, comida, un día hermoso. No hay misterio, nadie pide dinero, no tengo que vestirme bien, y no hay un despliegue de ostentación aburrido. Y además es interesante lo que he encontrado, que las plegarias que le ofrezco al sol y las que antes ofrecía a 'Dios' son todas respondidas en la misma proporción aproximada del 50 por ciento." George Carlin
  • "Por eso es que los religiosos están tan enloquecidos en contra de Internet, no por el contenido obsceno, sino porque ninguna religión puede soportar el acceso a la información." Robert Carr, Lamprey Systems,
  • "Si Noé hubiera sido realmente prevenido hubiera liquidado aquellas dos moscas". Hellen Castle no creemos en la libertad de expresión para aquellas personas que despreciamos, entonces no creemos en ella para nada". Noam Chomsky
  • "Los dioses son cosas frágiles; pueden ser asesinados con un atisbo de ciencia o una dosis de sentido común". Chapman Cohen
  • "Yo aprecio ahora cuanto aprendo equivocándome. Yo puedo cambiar de idea cuando me confrontan con argumentos racionales, sin necesidad que el cambio parezca ser puramente semántico o esperar que pase desapercibido... Estoy agradecido de estar en una profesión donde dándose cuenta que uno está equivocado es equivalente a un aumento en el conocimiento". Melvin Cohn. Ann Rv. of Immunology 12, 2 (1994)
  • "Yo no creo en dios igual que no creo en la Mamá Gansa". "Sólo existen átomos y espacio vacío, lo demás son opiniones" Clarence Darrow
  • "La ignorancia genera confianza más frecuentemente que el conocimiento, son aquellos que saben poco, y no esos que saben más, quienes tan positivamente afirman que este o aquel problema nunca será resuelto por la ciencia". Charles Darwin (1809-1892),
  • "Todos somos ateos respecto a la mayoría de dioses en los que la humanidad ha creído alguna vez. Algunos de nosotros simplemente vamos un dios más allá". Richard Dawkins
  • "Ellos (hablando de los católicos) expresan una preferencia por métodos 'naturales' de control demográfico, y un método natural es exactamente lo que van a obtener. Se llama hambruna." Richard Dawkins
  • "Si todos los logros de los científicos fueran eliminados mañana, no habría más médicos, sólo médicos brujos, ni transportes más rápidos que los caballos, ni computadoras, ni libros impresos, ni agricultura más avanzada que la de subsistencia. Si todos los logros de los teólogos fueran eliminados mañana, ¿notaría alguien la diferencia? ¡Incluso los malos logros de los científicos, las bombas y los barcos balleneros guiados por sonar, funcionan! Los logros de los teólogos no hacen nada, no afectan a nada, ni significan nada. ¿Qué nos hace pensar que la 'teología' es realmente un tema?" Richard Dawkins,
  • "En la infancia nuestra credulidad nos sirve de mucho. Nos ayuda a llenarnos la cabeza, con extraordinaria rapidez, con la sabiduría de nuestros padres y ancestros. Pero si no crecemos y superamos esa etapa en la plenitud del tiempo, nuestra naturaleza... nos hace un blanco fácil para astrólogos, mediums, gurúes, evangelistas y charlatanes. Necesitamos reemplazar la credulidad automática de la infancia por el escepticismo constructivo de la ciencia adulta." Richard Dawkins
  • Los cristianos juzgan como ridículas leyendas las historias de dioses que cuentan Homero y Hesíodo. En cambio, que el Espíritu Santo pudiese dejar embarazada una doncella sin alterar su virginidad era una cosa muy seria...Karlheins Descher
  • "El escepticismo es el primer paso hacia la verdad". Denis Diderot, (1713-1784),
  • "Qué es ese Dios, que mata a Dios para apaciguar a Dios?" ¿Cómo es posible que un acto de fe como el creer a ciegas sea un don? ¿No es más bien un defecto, una debilidad, una cobardía disfrazada de don? Dubarri
  • Si tuviera necesidad de vivir muy tranquilo, sin preocuparme de la desgracia ajena, creería en dios, pues así tendría la seguridad de que él se ocuparía de resolver las desgracias humanas. Desgraciadamente, la misma existencia de la desgracia humana, de la injusticia y el dolor, me dicen que no hay tal dios".Fiodor Dostoyevsky (1821-1881), novelista ruso.
  • "Toda persona razonable sabe que hay buena gente que cree en dioses y buena gente que no cree en dioses. Como la mayoría de los ateos, yo no violo, asesino ni robo, sé distinguir el bien y el mal, y no necesito seguir un conjunto de creencias supersticiosas para llevar una vida moral. La idea de que sólo una persona religiosa puede ser buena es completamente ridícula. De hecho, quizá sean los ateos los verdaderamente buenos; tratamos de hacer lo que es correcto no por la razón egoísta de un miedo a algún castigo en la otra vida, sino porque sabemos que es lo correcto." Peter Dubral
  • "No puedo creer en la inmortalidad del alma... No, todo lo que se dice sobre la existencia después de la tumba está mal. Es sólo el producto de nuestra tenacidad hacia la vida... nuestro deseo de seguir viviendo... nuestro pavor de llegar a un final". Thomas Alva Edison
  • Mediante la lectura de los libros científicos populares pronto llegué a la conclusión de que gran parte de lo que relataban las historias de la Biblia no podía ser cierto. La consecuencia fue mi fanatismo total y excesivo por el pensamiento libre, (...) Dicha actitud no me abandonó nunca (...) Albert Einstein (1879-1955), físico alemán nacionalizado en EE.UU. Premio Nobel de Física en 1921.
  • "Era, por supuesto, una mentira lo que leíste sobre mis convicciones religiosas, una mentira que ha sido sistemáticamente repetida. No creo en un Dios personal y nunca lo he negado, por el contrario, lo he expresado claramente. Si algo hay en mi que puede ser llamado religioso es entonces la admiración sin límites a la estructura del mundo hasta donde la ciencia ha podido revelarnos por el momento". Albert Einstein,
  • "No puedo imaginarme a un dios que premia y castiga a los objetos de su creación, cuyos propósitos han sido modelados bajo el suyo propio; un dios que no es más que el reflejo de la debilidad humana. Tampoco creo que el individuo sobreviva a la muerte de su cuerpo: esos no son más que pensamientos de miedo o egoísmo de lo mas ridículo". Albert Einstein
  • "Está dispuesto Dios a prevenir la maldad, pero no puede? Entonces no es omnipotente. ¿Puede hacerlo, pero no está dispuesto? Entonces es malévolo. ¿Es capaz y además está dispuesto? Entonces, ¿De dónde proviene la maldad? ¿No es él capaz ni tampoco está dispuesto? Entonces, ¿Por qué llamarlo Dios?". Epicuro (341 a.C.-270 a.C.),
  • "¿Dioses? Tal vez los haya. Ni lo afirmo ni lo niego, porque no lo se ni tengo medios para saberlo. Pero sé, porque esto me lo enseña diariamente la vida, que si existen ni se ocupan ni se preocupan de nosotros". Epicuro
  • "Un mito es una religión en la que ya nadie cree". James Feibleman,
  • "Puedo vivir con la duda, la incertidumbre y el no saber. Pienso que es mucho más interesante vivir sin saber que tener respuestas que podrían ser erróneas. "Tengo respuestas aproximadas, creencias posibles y diferentes grados de certidumbre acerca de diferentes cosas, pero no estoy completamente seguro de nada y hay muchas cosas de las que no sé nada..." Richard Feynman
  • "Dios fue inventado para explicar el misterio. Dios es siempre inventado para explicar esas cosas que no entiendes. Pero, cuando finalmente descubres la manera en que trabaja algo, obtienes ciertas leyes que estás arrebatando a Dios; no lo necesitas más. Pero lo necesitas para los otros misterios. Por tanto lo dejas para que creara el Universo porque eso aún no lo entendemos; lo necesitas para entender esas cosas que no crees que las leyes puedan explicar, tales como la conciencia, o por qué sólo vives un cierto período de tiempo --vida y muerte-- cosas como esas. Dios siempre es asociado a aquellas cosas que no comprendes. Por consiguiente yo no creo que las leyes puedan ser consideradas como semejantes a Dios porque ellas ya han sido entendidas". Richard Feynman.
  • "¿Qué pasa con la naturaleza que permite que ocurra esto, que sea posible imaginar a partir de un fragmento lo que será el resto? Ésta no es una pregunta científica: no sé qué respuesta darle y en consecuencia voy a contestar de forma no científica. Creo que se debe a que la naturaleza es simple y tiene, por lo tanto, una gran belleza". Richard Feynman.
  • "Mi reino es tan amplio como el universo y mis ambiciones no tienen límites. Siempre voy avanzando, liberando espíritus y sopesando mundos, sin miedo, sin compasión, sin amor, sin Dios. Me llamo Ciencia." Gustave Flaubert
  • Si 50 millones de personas creen en una cosa estúpida, esa cosa continúa siendo una cosa estúpida". Anatole France
  • "Ni los demonios ni los dioses existen, son todos productos de las actividades síquicas del hombre". Sigmund Freud
  • "Los sentimientos de 'amor y temor de dios' no tienen su origen en dios, si no en los seres humanos. Son sentimientos de frustración dirigidos por el hombre a un ser imaginario que pretende sea su padre..." Sigmund Freud
  • "Sería muy bonito si hubiera un Dios que creó el mundo y una providencia benevolente, y un orden moral en el universo, y vida después de la muerte; pero resulta muy llamativo que todo esto sea exactamente como desearíamos que fuese." Sigmund Freud
  • "Los espíritus mediocres demandan a la ciencia la clase de certidumbre que ésta no puede dar: un tipo de satisfacción religiosa. Sólo las auténticas y poco comunes mentes científicas pueden sobrellevar la duda, la cual está unida a todo nuestro conocimiento". Sigmund Freud
  • "Dios no es más que el espíritu humano proyectado al infinito".Ludwig Andreas Feuerbach "La religión tiene por padre a la miseria y por madre a la imaginación" Ludwig Andreas Feuerbach Es más fácil creer en Dios que aceptar nosotros mismos la culpa." David Gerrold
  • "La ciencia es un método para comprobar afirmaciones sobre el mundo natural, no un compendio inmutable de verdades absolutas. Los fundamentalistas al conocer las respuestas antes de empezar, y al obligar después a la naturaleza a ponerse la camisa de fuerza de sus preconcepciones desacreditadas, se sitúan por fuera del camino de la ciencia, o de cualquier investigación intelectual honesta". Stephen Jay Gould
  • "Si Dios hizo cada una de la media docena de especies humanas descubiertas en las rocas antiguas, ¿Por qué él creó una secuencia temporal continua de rasgos progresivamente más modernos -incremento en la capacidad craneal, huesos y cara reducida, tamaño de cuerpo más acomodado? ¿Acaso creó imitando la evolución y probar así nuestra fe?" Stephen Jay Gould
  • "....cuando la ignorancia es felicidad, es una locura ser sabio" Thomas Gray
  • Creer en dioses y creer en fantasmas es idéntico. Dios se toma como una palabra más respetable que fantasma, pero no significa más que eso." E. Haldeman-Julius
  • "Dios es un vertebrado gaseoso" Ernest Haeckel
  • "Nunca atribuyas a la malicia aquello que pueda ser adecuadamente explicado por la estupidez." "Navaja de Hanlon"
  • "Yo no tendría el más leve escrúpulo en renunciar a mi ateísmo el día en que, ante los ojos de todos los hombres que pueblan la Tierra, Dios se me apareciera clamando con voz tonante: "¿Por qué te obstinas tanto en negar mi existencia?"" Norbert Hanson
  • "Si vamos a enseñar 'ciencia de la creación' como una alternativa a la evolución, entonces también deberíamos enseñar la teoría de la cigüeña como alternativa a la reproducción biológica." Judith Hayes,
  • "Perseguir al que no piensa igual que nosotros, ése ha sido en todo lugar el privilegio de los religiosos." Heinrich Heine
  • "La teología nunca ha sido de gran ayuda, es como buscar, a medianoche y en un sótano oscuro, a un gato negro que no está ahí". Robert A. Heinlein
  • "Los diez mandamientos están hechos para cerebros aburridos. Los primeros cinco son exclusivamente para el beneficio de los curas y sus poderes; los segundos cinco son medias verdades, ni completas ni adecuadas". Robert A. Heinlein
  • "Una vida larga y corrupta seguida por cinco minutos de gracia perfecta te hace ir al cielo. Un lapso igualmente largo de vida decente y buenas obras seguidas por el exabrupto de tomar el nombre del Señor en vano, luego uno tiene un ataque al corazón en ese momento y es maldito por toda la eternidad. ¿Es así el sistema?" Robert Heinlein
  • "Es un error capital el teorizar antes de poseer datos. Insensiblemente uno comienza a alterar los hechos para encajarlos en las teorías, en lugar encajar las teorías en los hechos" Sherlock Holmes
  • "Si todos los huesos de todas las víctimas de la Iglesia Católica pudieran ser apilados juntos, se levantaría un monumento más alto que las pirámides..." Robert G. Ingersoll
  • "Cuando un perro le ladra a la luna, es religión; ¡pero cuando le ladra a los extraños, es patriotismo!" David Starr Jordan
  • "Ahora se suele criticar a la televisión por transmitir tanta violencia, cuando más cruel ha sido la Biblia: en sus páginas se come a niños, se llama a matar a los enemigos, se queman casas, se sacan los ojos a los hombres. Los dueños de la televisión moderna no han inventado nada nuevo" Ryszard Kapuscinski, periodista y escritor polaco
  • "Es interesante especular cómo se ha desarrollado que, en dos de las instituciones más anti-feministas, la iglesia y las cortes de justicia, los hombres son los que usan los vestidos". Florynce Kennedy
  • "No puedo creer en el Dios de mis padres. Si hay una Mente que comprende todas las cosas, me comprenderá en mi descreimiento." Gerald Kersh (1911-1968), autor y periodista británico.
  • "Es bien sabido que el sentimiento de soledad y de impotencia frente a las fuerzas desconocidas siempre propiciaron en la historia un aumento de religiosidad". Witold Kula
  • "Dios es, histórica y cotidianamente, sobre todo, un complejo de ideas engendradas por la bestialización del hombre y por la naturaleza que lo rodea, así como el yugo de clase; ideas que sirven para afianzar la opresión y adormecer la lucha de clases. La impotencia de las clases explotadas en su lucha contra los explotadores, engendra la fe en una vida mejor más allá de la muerte, tan inevitable como la impotencia del salvaje en su lucha con la naturaleza engendra la fe en los Dioses, los demonios, los milagros, etc. A aquel que trabaja y padece miseria toda su vida, la religión le enseña a ser humilde y resignado en la vida terrenal y a reconfortarse en la esperanza del premio celestial." Lenin
  • "Tarde o temprano las iglesias, desesperadas, tratarán de obtener una alianza mundial con algo semejante a una tiranía fascista para contener el crecimiento del ateísmo." Joseph McCabe, 1936
  • "Si pensáramos que Dios está al pendiente de la tierra y sus habitantes, que se preocupa porque se respeten sus leyes y se haga su voluntad, debemos llegar a la conclusión de que Dios ha sido derrotado por los hombres, ya que en la tierra nadie hace su voluntad, ni respeta sus leyes. Creo que el hombre ha creado un Dios absurdo, es decir, un Dios a su imagen y semejanza..." Thomas Mann (1875-1955), novelista y crítico alemán.
  • La Iglesia dice que la Tierra es plana, pero yo se que es redonda, porque he visto su sombra en la luna. Por eso tengo más fe en las sombras que en la Iglesia.Fernando de Magallanes
  • "Los hombres son tan simples, y se someten hasta tal punto a las necesidades presentes, que quien engaña encontrará siempre quien se deje engañar." Maquiavelo
  • "No es por accidente, pueden estar seguros, que las escrituras cristianas hacen del padre del conocimiento una serpiente: viscosa, furtiva y abominable." Mencken
  • "La ciencia tiene pruebas pero no está segura. Los creacionistas están seguros sin pruebas". Ashley Montagu
  • "Ya que hemos aludido a la religión, convendrá, quizás, examinar más de cerca esta extraña forma de comportamiento animal... [L]as actividades religiosas consisten en la reunión de grandes grupos de personas para realizar reiterados y prolongados actos de sumisión, al objeto de apaciguar a un individuo dominante... A primera vista es sorprendente que la religión haya prosperado tanto, pero su extraordinaria potencia es simplemente una medida de la fuerza de nuestra tendencia biológica fundamental, heredada directamente de nuestros antepasados simios, a someternos a un miembro dominante y omnipotente del grupo." Desmond Morris, "El mono desnudo"
  • "Fe: no querer saber la verdad".Nietzsche
  • "La fe salva, por tanto, miente." Nietzsche
  • "No puedo creer en un Dios que quiera ser alabado todo el tiempo". Nietzsche
  • "No se de ningún libro que haya sido fuente de tanta brutalidad y conducta sádica, publica y privada, que se compare a la Biblia" REgina Pagel
  • "Los hombres nunca cometen maldad tan alegre y completamente como cuando lo hacen desde la convicción religiosa".Pascal
  • "Argumentar con una persona que ha renunciado a la lógica, es como dar medicina a un hombre muerto". Thomas Paine
  • "Lo único que sube al cielo son los pedos que se tiran los gusanos cuando comen tus despojos." Albert Plá "Es mejor encender una vela que maldecir la oscuridad". Proverbio chino
  • "Aquel que pregunta, es un tonto por cinco minutos. Pero el que no pregunta, permanece tonto por siempre". proverbio Chino
  • "Quien teme preguntar, le avergüenza aprender". Porverbio danes
  • "Ubi dubium ibi libertas": Donde hay duda hay libertad. Proverbio Latino
  • "A título provisional, considera, con zoólogos y anatómicos que el hombre tiene más de mono que de ángel y que carece de títulos para envanecerse y engreírse". Santiago Ramón y Cajal (1852-1934), histólogo, Premio Nobel de Medicina en 1906.
  • "¡Que el Dios que has inventado te perdone!." Ayn Rand
  • "Para asegurarme de que mi blasfemia ha sido expresada completamente, por este medio afirmo mi opinión de que la noción de Dios es una superstición básica, que no hay evidencia de la existencia de ningún dios o dioses, que los demonios, diablos, ángeles y santos son mitos, que no hay vida después de la muerte, ni cielo ni infierno, que el Papa es un dinosaurio peligroso, fanático y medieval, y que el Espíritu Santo es un personaje caricaturesco merecedor de risa y de ridículo. Acuso al dios cristiano de asesinato por permitir que ocurriera el Holocausto, por no mencionar la 'limpieza étnica' que está siendo llevada a cabo por cristianos en nuestro mundo, y condeno y vilifico a esta deidad mítica por alentar el prejuicio racial y comandar la degradación de la mujer." James Randi, desafiando las leyes contra la blasfemia en varios estados de los EEUU.
  • "Yo digo que ambos somos ateos. Yo sólo creo en un dios menos que tu. Cuando entiendas porqué tu deshechas todos los otros posibles dioses, entonces entenderás porqué yo deshecho el tuyo". Stephen F. Roberts
  • "Por paradójico que parezca, es obvio que entre los redactores neotestamentarios prevaleció una norma bien extraña: Cuanto más cercanos a Jesús se encontraban menos escritos suyos se aportan al canon y viceversa. Francamente absurdo y sospechoso" Pepe Rodriguez
  • "Por poco crítico que uno sea, resulta muy difícil entrever la inspiración o autoría de Dios en textos que no pasan de ser la prueba de duros enfrentamientos por el poder entre facciones sacerdotales rivales que intentaban asegurarse para si los máximos beneficios económicos posibles, en los que no hubo el menor escrúpulo en falsear textos y atribuirlos a Moisés/Yavhé." Pepe Rodriguez
  • "Cuanto más intensa ha sido la religión en cualquier período y más profunda la creencia dogmática, tanto mayor ha sido la crueldad y peor el estado de los negocios públicos." Bertrand Rusell
  • "El problema de la humanidad es que los estúpidos están seguros de todo y los inteligentes están llenos de dudas" Bertrand Rusell
  • "La vida es sólo un vistazo momentáneo de las maravillas de este asombroso universo, y es triste que tantos la estén malgastando soñando con fantasías espirituales". Carl Sagan
  • "Tenemos que comprender el Cosmos tal como es y no confundir lo que es con lo que queramos que sea". Carl Sagan
  • "Y si el mundo no corresponde en todos los aspectos a nuestros deseos, ¿es culpa de la ciencia o de los que quieren imponer sus deseos en el mundo?" Carl Sagan
  • "En la ciencia suele suceder que los científicos dicen: '¿Sabes qué? Ése es un buen argumento; mi posición está equivocada', y luego realmente cambian de idea y nunca se les vuelve a escuchar hablando de su antigua postura. Realmente lo hacen. No sucede con tanta frecuencia como debería, porque los científicos son humanos y el cambio a veces es doloroso. Pero sucede todos los días. No puedo recordar cuándo fue la última vez que algo parecido sucedió en política o religión." Carl Sagan
  • "El escepticismo es la castidad del intelecto, y es vergonzoso entregarlo demasiado pronto al primero que se presente." Jose Ruiz
  • "No creo en Dios y no me hace ninguna falta. Por lo menos estoy a salvo de ser intolerante. Los ateos somos las personas más tolerantes del mundo. Un creyente fácilmente pasa a la intolerancia. En ningún momento de la historia, en ningún lugar del planeta, las religiones han servido para que los seres humanos se acerquen unos a los otros. Por el contrario, sólo han servido para separar, para quemar, para torturar. No creo en Dios, no lo necesito y además soy buena persona." Jose Saramago
  • "Nada nos enreda en mayores males que el atenernos a los rumores, en la creencia de que lo mejor es lo aceptado por consentimiento de muchos, y el seguir los ejemplos más numerosos, rigiéndonos, no por la razón, sino por la imitación de los demás" Lucio Anneo Séneca
  • "El vulgo defensor de su propio mal, se levanta contra la razón". Lucio Anneo Séneca (Escritor y filósofo latino, 4 a.C. - 65 d.C.)
  • "La Biblia puede ser usada para defender cualquier idea." Shakespeare
  • "Ahora ya sabemos que el alma es el cuerpo y el cuerpo el alma. Nos dicen que son diferentes porque quieren persuadirnos de que podemos quedarnos con nuestras almas si los dejamos esclavizar nuestros cuerpos". George Bernard Shaw
  • "¿Por qué debemos aceptar los consejos del Papa sobre sexo? Si el sabe algo al respecto, pues, ¡no debería!" George Bernard Shaw
  • "El hecho que un creyente pueda ser más feliz que un escéptico es tan cierto como decir que el borracho es más feliz que el hombre sobrio". George Bernard Shaw
  • "Si es infinitamente bueno, ¿qué razón deberíamos tener para temerle? Si es infinitamente sabio, ¿por qué deberíamos tener dudas concernientes a nuestro futuro? Si lo sabe todo, ¿por qué advertirle de nuestras necesidades y fatigarlo con nuestras oraciones? Si está en todos lados, ¿por qué erigirle templos? Si es justo, ¿por qué temer que castigará a las criaturas a las cuales llenó de debilidades? Si la gracia lo hace todo por ellos, ¿qué razón habrá para recompensarlos? Si él es todopoderoso, ¿cómo ofenderlo, cómo resistírsele? Si es razonable, ¿cómo puede enojarse con los ciegos, a quienes les ha dado la libertad de ser irrazonables? Si es inamovible, ¿con qué derecho pretendemos hacerlo cambiar sus designios? Si es imposible de concebir, ¿por qué habremos de ocuparnos de él? Si él ha hablado, ¿por qué el Universo no se ha convencido? Si el conocimiento de un Dios es el más necesario, ¿por qué no es el más evidente y el más claro?" Percy Bysshe Shelley (1792-1822), poeta ingles, en "The Necessity of Atheism"
  • "Querido Dios. Pagamos por todo esto nosotros solos, así que gracias por nada." Bart Simpson
  • "Mira, puedes aceptar la ciencia y enfrentar la realidad, o bien puedes creer en ángeles y vivir en un mundo infantil de fantasía". Lisa Simpson
  • "El pobre David Hume está muriendo rápido, pero con más entusiasmo y buen humor reales, y con más resignación real al curso necesario de las cosas, que lo que cualquier cristiano quejoso haya muerto nunca con fingida resignación a la voluntad de Dios." Adam Smith
  • "Si alguien presenta una creencia positiva (o sea una aseveración que uno mantiene es la verdad), ese alguien tiene la obligación de presentar evidencia en favor de la misma. El peso de la prueba recae en la persona que mantiene la verdad de esa proposición. Si la evidencia no es presentada, si no hay suficiente base para aceptar tal proposición la misma no debe ser creída." George Smith
  • "Cualquiera que busque las verdaderas causas de los milagros y luche por entender los fenómenos naturales como un ser inteligente, en vez de quedárselos contemplando como un tonto, es derribado y denunciado como un hereje impío." Spinoza
  • "Si hablas con Dios estás rezando; si Dios te habla a ti tienes esquizofrenia". Thomas Szasz
  • "Se pretende que desde el principio de los tiempos, previó cuanto iba a ocurrir en el mundo. De ser verdad, previó que Adán y Eva iban a comer la manzana; que su posteridad iba a ser intolerante y tenían que ser ahogados; que también la descendencia de Noé iba a ser intolerable y que pasando el tiempo, tendría que dejar su trono en el cielo y bajar a ser crucificado, para salvar una vez más a aquella pesada raza humana. ¿A toda ella? No, ¿A una parte? Si (...) Todos los demás condenados. Por millones. ¿Van a creer ustedes que previó todo esto?" Mark Twain
  • "El ateísmo es el vicio de unas pocas personas inteligentes". Voltaire
  • "Si pensar libremente por uno mismo es un boleto seguro al infierno, las conversaciones en el cielo deben ser terriblemente aburridas." Dr. Weirde
  • "Yo no pongo mi ignorancia en un altar y la llamo Dios". Robert Charles Wilson.

Ideas básicas del ateísmo

Carlos Grima, 1998

Carlos Grima, el fundador de CyberAteos, nos cuenta su visión sobre lo que es el Ateísmo y lo que significa para la moral y la forma cotidiana de comportarse de una persona atea.

El Ateísmo es aquella ideología que niega la existencia de Dios, y lucha contra la religión y contra todos sus conceptos asociados: humildad, pobreza, obediencia, sumisión, etc.

Al igual que los agnósticos, los ateos no creemos que en el mundo haya nada mágico, ni sobrenatural, ni omnipotente, ni eterno, ni todopoderoso... nada a lo que haya que adorar, ni agradecer algo. Dios no existe. La vida eterna no existe. La perfección no existe. El "alma" no existe. Nada es eterno, nada es todopoderoso, nada ha salido de la nada.

Un ateo no sólo no cree en Dios, sino que también niega a Dios. ¿Qué es negar a Dios? Es sólo una manera de hablar, ya que Dios no existe, y por lo tanto no se le puede negar. "Negar a Dios" significa no aceptar en absoluto la validez de la idea de Dios. No sólo decimos que la idea de Dios no tiene existencia, sino que los ateos luchamos contra la extensión de esa idea por el mundo. Se puede decir que odiamos todo lo que la idea de Dios representa, porque creemos que sólo trae al mundo incultura, sumisión, resignación... La misma idea de Dios va totalmente en contra de la investigación científica, porque ambos conceptos (omnipotencia divina y determinismo científico) son totalmente opuestos en sí mismos.

El Ateísmo no se conforma con negar y no creer, sino que también se esfuerza en demostrar que Dios no existe. Esta es la mayor y más palpable diferencia entre el Agnosticismo y el Ateísmo. Realmente, por lógica, deberían ser los propios creyentes los que se esforzasen en demostrar que Dios sí existe; y no los ateos en que no existe. Esto es así porque un concepto no es admitido hasta que no se demuestre su existencia o validez (igual que una teoría científica no es aceptada hasta que el experimento que la confirma no se pueda repetir en distintos lugares y tiempos; o al igual que en un juicio un acusado es inocente hasta que no se demuestre lo contrario). Por ello, Dios no existe hasta que no se demuestre que sí, y no viceversa. No obstante, los ateos estamos convencidos de que nunca desaparecerá la idea de Dios de la mente humana a no ser que se realice dicha demostración negativa, dicha demostración de la NO existencia de un ser todopoderoso. Estas demostraciones negativas ya existen (el objetivo de enunciarlas se sale del objetivo de este pequeño resumen), y están basadas en varios conceptos:

  • Definición matemática de finitud.
  • Finitud espacial y temporal del Universo.
  • Definición de perfección.
  • No perfección del Universo.
  • Definición de conocimiento.
  • Parcialidad del conocimiento humano.

El Ateísmo es consciente de que la idea de Dios se mantiene en nuestras mentes gracias a las instituciones que la guardan. Nos referimos, obviamente, a las distintas religiones del planeta, a las cuales los ateos odiamos profundamente. Creemos que la religión es un poderoso instrumento de manipulación social, y que debe erradicarse.

El Ateísmo, además, posee una connotación ideológica moral: el ser humano no puede alcanzar su libertad plena mientras crea en la justicia divina. Al igual que la Libertad económica del joven se alcanza con su emancipación de los padres, la libertad moral plena sólo puede llegar a producirse cuando la persona no tiene a un ser todopoderoso vigilando y juzgando sus acciones. Además la libertad implica independencia, y si Dios existiera seríamos dependientes de él (porque él nos ha creado), y por lo tanto no podríamos ser libres. Por ello es necesario que cada uno sepa que Dios no existe para que realmente se dé cuenta de que efectivamente puede alcanzar su libertad.

Los ateos odiamos lo que la idea de Dios representa en el mundo: el control, la esclavitud de nuestras mentes, la pérdida de la libertad moral e intelectual. ¿Por qué estar sometidos por un ser, por una idea, que ni siquiera existe? Los ateos no sólo NO creemos en Dios, sino que intentamos DEMOSTRAR que efectivamente NO existe, y además perseguimos y atacamos duramente todo lo que la divinidad y la religión representan.

Así pues, los objetivos de las ideas del Ateísmo pueden resumirse en acabar con Dios y con la religión, sea cual fuere la forma que estos dos conceptos adopten.

Barbaridades de la Biblia

Recopilado por Valzar, Febrero 2008

Valzar recopila algunas de las citas mas sangrientas de La Biblia, para que el cristianismo no tenga nada que envidiar al islamismo en cuestión de niveles de crueldad asesina. Un documento realmente impresionante. Estos textos fueron enviados originariamente al foro y comentados por otros miembros.

  • "Si una joven se casa sin ser virgen, morirá apedreada" (Deuteronomio 22:20, 21).
  • "Si un esclavo está contento contigo, tomarás un punzón y le horadarás la oreja y te servirá para siempre. Y lo mismo le harás a tu esclava. (Deuteronomio 15:16-18).
  • "Si alguien tiene un hijo rebelde que no obedece ni escucha cuando lo corrigen, lo sacarán de la ciudad y todo el pueblo lo apedreará hasta que muera" (Deuteronomio 21:18-21).
  • "El que tenga los testículos aplastados o el pene mutilado no será admitido en la asamblea de Yavé. Tampoco el mestizo hasta la décima generación" (Deuteronomio 23:1, 2).
  • "Si un hombre yace con otro, los dos morirán" (Levítico 20:13).
  • "Si un hombre toma a una mujer y a la madre de la mujer, se les quemará a los tres" (Levítico 20:14).
  • "El que toque un cadáver y no se purifique debe ser eliminado de Israel" (Números 19:11-13).
  • "Saca al blasfemo del campamento y que muera apedreado" (Levítico 24:13-16).
  • "Los que adoren a otros dioses o al sol, la luna o todo el ejército del cielo, morirán lapidados" (Deuteronomio 17:2-5).
  • "Todo hombre o mujer que llame a los espíritus o practique la adivinación morirá apedreado" (Levítico 20:27).
  • "A los hechiceros no los dejaréis con vida" (Éxodo 22:17).
  • "Si un profeta pretende hablar en mi nombre sin que yo se lo haya mandado, o si habla en nombre de otros dioses, morirá" (Deuteronomio 18:20).
  • "Al que ofrezca sacrificios a otros dioses fuera de Yavé lo mataréis" (Éxodo 22:19).
  • "Si un hombre yace con su hermana hija de su padre o de su madre y ve su desnudez y ella la de él, serán exterminados en presencia de todo el pueblo" (Levítico 20:17).
  • "Si un hombre yace con una mujer durante su menstruación y descubre su desnudez, ambos serán borrados de en medio de su pueblo" (Levítico 20:18).
  • "Si alguno comete adulterio con la mujer de su prójimo, morirán los dos, el adúltero y la adúltera" (Levítico 20:10).
  • "Si se sorprende a un hombre acostado con una mujer casada, ambos morirán" (Deuteronomio 22:22).
  • "Si alguno yace con la mujer de su padre, morirán los dos" (Levítico 20:11).
  • "Si un hombre yace con su nuera, los dos morirán" (Levítico 20:12).
  • "Si la hija de un sacerdote se prostituye, será quemada viva" (Levítico 21:9).
  • "El que le pegue a su padre o a su madre morirá" (Éxodo 21:15).
  • "El que maldiga a su padre o a su madre morirá" (Éxodo 21:17 y Levítico 20, 9).
  • "El que no obedezca al sacerdote ni al juez morirá" (Deuteronomio 17:12).
  • "Ningún varón que tenga un defecto presentará las ofrendas, ya sea ciego o cojo, desfigurado o desproporcionado, enano o bisojo, sarnoso o tiñoso, o jorobado, o con un pie o una mano quebrados o con los testículos aplastados" (Levítico 21:18).
  • "Si compras un esclavo hebreo, te servirá seis años" (Éxodo 21:2). "Si un hombre vende a su hija como esclava, ésta no recuperará su libertad como cualquier esclavo" (Éxodo 21:7).
  • "Si un hombre hiere a su esclavo o a su esclava con un palo y los mata, será reo de crimen. Pero si sobreviven uno o dos días no se le culpará porque le pertenecían" (Éxodo 21: 20).
  • "Si un hombre hiere a su esclavo en un ojo dejándolo tuerto, le dará la libertad a cambio del ojo que le sacó" (Éxodo 21:26).
  • "No le devolverás a su amo el esclavo que haya huido y se haya acogido a ti. Se quedará contigo en tu casa" (Deuteronomio 23:15,16).
  • "Si una muchacha virgen está prometida a un hombre y otro se la encuentra en la ciudad y se acuesta con ella, entonces los sacaréis a ambos a la puerta de la ciudad y los apedrearéis hasta que mueran: la joven porque no pidió ayuda, y el hombre porque deshonró a la mujer de su prójimo" (Deuteronomio 22:23, 24).


Buenas y malas razones para creer

Richard Dawkins, Verano 2008

Un padre explica a su hija por qué creemos lo que creemos, el peso de la evidencia frente a la fé. Texto muy bueno acerca de la importancia de la Ciencia para explicar el universo sin recurir a dioses o supersticiones.

Querida Juliet:

Ahora que has cumplido 10 años, quiero escribirte acerca de una cosa que para mi es muy importante. ¿Alguna vez te has preguntado cómo sabemos las cosas que sabemos? ¿Cómo sabemos, por ejemplo, que las estrellas que parecen pequeños alfilerazos en el cielo, son en realidad gigantescas bolas de fuego como el Sol, pero que están muy lejanas? ¿Y cómo sabemos que la Tierra es una bola más pequeña, que gira alrededor de esas estrellas, el Sol?

La respuesta a esas preguntas es "por la evidencia". A veces, "evidencia" significa literalmente ver (u oír, palpar, oler) que una cosa es cierta. Los astronautas se han alejado de la Tierra lo suficiente como para ver con sus propios ojos que es redonda. Otras veces, nuestros ojos necesitan ayuda. El "lucero del alba" parece un brillante centelleo en el cielo, pero con un telescopio podemos ver que se trata de una hermosa esfera: el planeta que llamamos Venus. Lo que aprendemos viéndolo directamente (u oyéndolo, palpándolo, etc.) se llama "observación". Muchas veces, la evidencia no sólo es pura observación, pero siempre se basa en la observación.

Cuando se ha cometido un asesinato, es corriente que nadie lo haya observado (excepto el asesino y la persona asesinada). Pero los investigadores pueden reunir otras muchas observaciones, que en un conjunto señalen a un sospechoso concreto. Si las huellas dactilares de una persona coinciden con las encontradas en el puñal, eso demuestra que dicha persona lo tocó. No demuestra que cometiera el asesinato, pero además pueda ayudar a demostrarlo si existen otras muchas evidencias que apunten a la misma persona. A veces, un detective se pone a pensar en un montón de observaciones y de repente se da cuenta que todas encajan en su sitio y cobran sentido si suponemos que fue Fulano el que cometió el asesinato.

Los científicos -especialistas en descubrir lo que es cierto en el mundo y el Universo- trabajan muchas veces como detectives. Hacen una suposición (ellos la llaman hipótesis) de lo que podría ser cierto. Y a continuación se dicen: si esto fuera verdaderamente así, deberíamos observar tal y cual cosa. A esto se llama predicción. Por ejemplo si el mundo fuera verdaderamente redondo, podríamos predecir que un viajero que avance siempre en la misma dirección acabará por llegar a mismo punto del que partió.

Cuando el médico dice que tienes sarampión, no es que te haya mirado y haya visto el sarampión. Su primera mirada le proporciona una hipótesis: podrías tener sarampión. Entonces, va y se dice: "Si de verdad tiene el sarampión, debería ver...." y empieza a repasar toda su lista de predicciones, comprobándolas con los ojos (¿tienes manchas?), con las manos (¿tienes caliente la frente?) y con los oídos (¿te suena el pecho como suena cuando se tiene el sarampión?). Sólo entonces se decide a declarar "Diagnóstico que la niña tiene sarampión". A veces, los médicos necesitan realizar otras pruebas, como análisis de sangre o rayos x, para complementar las observaciones hechas con sus ojos, manos y oídos.

La manera en que los científicos utilizan la evidencia para aprender cosas del mundo es tan ingeniosa y complicada que no te la puedo explicar en una carta tan breve. Pero dejemos por ahora la evidencia, que es una buena razón para creer algo, porque quiero advertirte e contra de tres malas razones para creer cualquier cosa: se llaman "tradición", "autoridad" y "revelación".

Empecemos por la tradición. Hace unos meses estuve en televisión, charlando con unos 50 niños.

Estos niños invitados habían sido educados en diferentes religiones: había cristianos, judíos, musulmanes, hindúes, sijs...El presentador iba con el micrófono de niño en niño, preguntándoles lo que creían. Lo que los niños decían demuestra exactamente lo que yo entiendo por "tradición". Sus creencias no tenían nada que ver con la evidencia. Se limitaban a repetir las creencias de sus padres y de sus abuelos, que tampoco estaban basadas en ninguna evidencia. Decían cosas como "los hindúes creemos tal y cual cosa", "los musulmanes creemos esto y lo otro", "los cristianos creemos otra cosa diferente".

Como es lógico, dado que cada uno creía cosas diferentes, era imposible que todos tuvieran razón.

Por lo visto, al hombre del micrófono esto le parecía muy bien, y ni siquiera los animó a discutir sus diferencias. Pero no es esto lo que me interesa de momento. Lo que quiero es preguntar de dónde habían salido sus creencias. Habían salido de la tradición. La tradición es la trasmisión de creencias de los abuelos a los padres, de los padres a los hijos, y así sucesivamente. O mediante libros que se siguen leyendo durante siglos. Muchas veces, las creencias tradicionales se originan casi de la nada: es posible que alguien las inventara en algún momento, como tuvo que ocurrir con las ideas de Thor y Zeus; pero cuando se han transmitido durante unos cuantos siglos, el hecho mismo de que sean muy antiguas las convierte en especiales. La gente cree ciertas cosas sólo porque mucha gente ha creído lo mismo durante siglos. Eso es la tradición.

El problema con la tradición es que, por muy antigua que sea una historia, es igual de cierta o de falsa que cuando se inventó la idea original. Si te inventas una historia que no es verdad, no se hará más verdadera porque se trasmita durante siglos, por muchos siglos que sean.

En Inglaterra, gran parte de la población ha sido bautizada en la Iglesia Anglicana, que no es más que una de las muchas ramas de la religión cristiana. Existen otras ramas, como la ortodoxa rusa, la católica romana y la metodista. Cada una cree cosas diferentes. La religión judía y la musulmana son un poco más diferentes, y también existen varias clases distintas de judíos y de musulmanes. La gente que cree una cosa está dispuesta a hacer la guerra contra los que creen cosas ligeramente distintas, de manera que se podrá pensar que tienen muy buenas razones -evidencias- para creer lo que creen. Pero lo cierto es que sus diferentes creencias se deben únicamente a diferentes tradiciones.

Vamos a hablar de una tradición concreta. Los católicos creen que María, la madre de Jesús, era tan especial que no murió, sino que fue elevada al cielo con su cuerpo físico. Otras tradiciones cristianas discrepan, diciendo que María murió como cualquier otra persona. Estas otras religiones no hablan mucho de María, ni la llaman "Reina del cielo", como hacen los católicos. La tradición que afirma que el cuerpo de María fue elevado al cielo no es muy antigua. La Biblia no dice nada de cómo o cuándo murió; de hecho, a la pobre mujer apenas se la menciona en la Biblia. Lo de que su cuerpo fue elevado a los cielos no se inventó hasta unos seis siglos después de Cristo. Al principio, no era más que un cuento inventado, como Blancanieves o cualquier otro. Pero con el paso de los siglos se fue convirtiendo en una tradición y la gente empezó a tomársela en serio, sólo porque la historia se había ido transmitiendo a lo largo de muchas generaciones. Cuanto más antigua es una tradición, más en serió se la toma la gente. Y por fin, en tiempos muy recientes, se declaró que era una creencia oficial de la Iglesia Católica: esto ocurrió en 1950, cuando yo tenía la edad que tienes tú ahora.

Pero la historia no era más verídica en 1950 que cuando se inventó por primera vez, seiscientos años después de la muerte de María. Al final de esta carta volveré a hablar de la tradición, para considerarla de una manera diferente. Pero antes tengo que hablarte de las otras dos malas razones para creer una cosa: la autoridad y la revelación. La autoridad, como razón para creer algo, significa que hay que creer en ello porque alguien importante te dice que lo creas. En la Iglesia Católica, por ejemplo, la persona más importante es el Papa, y la gente cree que tiene que tener razón sólo porque es el Papa. En una de las ramas de la religión musulmana, las personas más importantes son unos ancianos barbudos llamados ayatolás. En nuestro país hay muchos musulmanes dispuestos a cometer asesinatos sólo porque los ayatolás de un país lejano les dicen que lo hagan.

Cuando te decía que en 1950 se dijo por fin a los católicos que tenían que creer en la asunción a los cielos del cuerpo de María, lo que quería decir es que en 1950 el Papa les dijo que tenían que creer en ello. Con eso bastaba. ¡El Papa decía que era verdad, luego tenía que ser verdad! Ahora bien, lo más probable es que, de todo lo que dijo el Papa a lo largo de su vida, algunas cosas fueron ciertas y otras no fueron ciertas. No existe ninguna razón válida para creer que todo lo que diga sólo porque es el Papa, del mismo modo que no tienes porque creer todo lo que te diga cualquier otra persona. El Papa actual ha ordenado a sus seguidores que no limiten el número de sus hijos. Si la gente sigue su autoridad tan ciegamente como a él le gustaría, el resultado sería terrible: hambre, enfermedades y guerras provocadas por la sobrepoblación.

Por supuesto, también en la ciencia ocurre a veces que no hemos visto personalmente la evidencia, y tenemos que aceptar la palabra de alguien. Por ejemplo, yo no he visto con mis propios ojos ninguna prueba de que la luz avance a una velocidad de 300.000 kilómetros por segundo, sin embargo, creo en los libros que me dicen la velocidad de la luz. Esto podría parecer "autoridad" pero en realidad es mucho mejor que la autoridad, porque la gente que escribió esos libros sí que había observado la evidencia, y cualquiera puede comprobar dicha evidencia siempre que lo desee. Esto resulta muy reconfortante. Pero ni siquiera los sacerdotes se atreven a decir que exista alguna evidencia de su historia acerca de la subida a los cielos del cuerpo de María.

La tercera mala razón para creer en las cosas se llama "revelación". Si en 1950 le hubieras podido preguntar al Papa cómo sabía que el cuerpo de María había ascendido al cielo, lo más probable es que te hubiera respondido que "se le había revelado". Lo que hizo fue encerrarse en su habitación y rezar pidiendo orientación. Había pensado y pensado, siempre solo, y cada vez se sentía más convencido. Cuando las personas religiosas tienen la sensación interior de que una cosa es cierta, aunque no exista ninguna evidencia de que sea así, llaman a esa sensación "revelación". No sólo los Papas aseguran tener revelaciones. Las tienen montones de personas de todas las religiones, y es una de las principales razones por las que creen las cosas que creen. Pero ¿es una buena razón? Supón que te digo que tu perro ha muerto. Te pondrías muy triste y probablemente me preguntarías: "¿Estás seguro? ¿Cómo lo sabes? ¿Cómo ha sucedido?" y supón que yo te respondo: "En realidad no sé que Pepe ha muerto. No tengo ninguna evidencia. Pero siento en mi interior la curiosa sensación de que ha muerto". Te enfadarías conmigo por haberte asustado, porque sabes que una "sensación" interior no es razón suficiente para creer que un lebrel ha muerto. Hacen falta pruebas.

Todos tenemos sensaciones interiores de vez en cuando, y a veces resulta que son acertadas y otras veces no lo son. Está claro que dos personas distintas pueden tener sensaciones contrarias, de modo que ¿cómo vamos a decidir cuál de las dos acierta? La única manera de asegurarse que un perro está muerto es verlo muerto, oír que su corazón se ha parado, o que nos lo cuente alguien que haya visto u oído alguna evidencia real de que ha muerto.

A veces, la gente dice que hay que creer en las sensaciones internas, porque si no, nunca podrás confiar en cosas como "mi mujer me ama". Pero éste es un mal argumento. Puedes encontrar abundantes pruebas de que alguien te ama. Si estás con alguien que te quiere, durante todo el día estarás viendo y oyendo pequeños fragmentos de evidencia, que se van sumando. No se trata de una pura sensación interior, como la que los sacerdotes llaman revelación. Hay datos exteriores que confirman la sensación interior: miradas en los ojos, entonaciones cariñosas en la voz, pequeños favores y amabilidades; todo eso es autentica evidencia. A veces, una persona siente una fuerte sensación interior de que alguien la ama sin basarse en ninguna evidencia, y en estos casos lo más probable es que esté completamente equivocada. Existen personas con una firme convicción interior de que una famosa estrella de cine las ama, aunque en realidad la estrellan siquiera las conoce. Esta clase de personas tienen la mente enferma. Las sensaciones interiores tienen que estar respaldadas por evidencias; si no, no podemos fiarnos de ellas.

Las intuiciones resultan muy útiles en la ciencia, pero sólo para darte ideas que luego hay que poner a prueba buscando evidencias. Un científico puede tener una "corazonada" acerca de una idea que, de momento, sólo "le parece" acertada. En sí misma, ésta no es una buena razón para creer nada; pero sí que puede razón suficiente para dedicar algún tiempo a realizar un experimento concreto o buscar pruebas de una manera concreta. Los científicos utilizan constantemente sus sensaciones interiores para sacar ideas; pero estas ideas no valen nada si no se apoyan con evidencias.

Te prometí que volveríamos a lo de la tradición, para considerarla de una manera distinta. Me gustaría intentar explicar por qué la tradición es importante para nosotros. Todos los animales están construidos (por el proceso que llamamos evolución) para sobrevivir en el lugar donde su especie vive habitualmente. Los leones están equipados para sobrevivir en las llanuras de África. Los cangrejos de río están construidos para sobrevivir en agua salada.

También las personas somos animales, y estamos construidos para sobrevivir en un mundo lleno de... otras personas. La mayoría de nosotros no tienen que cazar su propia comida, como los leones y los bogavantes; se las compramos a otras personas, que a su vez se la compraron a otras. Nadamos en un "mar de gente". Lo mismo que el pez necesita branquias para sobrevivir en el agua, la gente necesita cerebros para poder tratar con otra gente. El mar de está lleno de agua salada, pero el mar de gente está lleno de cosas difíciles de aprender. Como el idioma.

Tú hablas inglés, pero tu amiga Ann-Kathrin habla alemán. Cada una de vosotras habla el idioma que le permite hablar en su "mar de gente". El idioma se transmite por tradición. No existe otra manera. En Inglaterra, tu perro Pepe es a dog. En Alemania, es ein Hund. Ninguna de estas palabras es más correcta o más verdadera que la otra. Las dos se transmiten de manera muy simple. Para poder nadar bien en su propio "mar de gente", los niños tienen que aprender el idioma de su país y otras muchas cosas acerca de su pueblo; y esto significa que tienen que absorber, como si fuera papel secante, una enorme cantidad de información tradicional (Recuerda que "información tradicional" significa, simplemente, cosas que se transmiten de abuelos a padres y de padres a hijos.) El cerebro del niño tiene que absorber toda esta información tradicional, y no se puede esperar que el niño seleccione la información buena y útil, como las palabras del idioma, descartando la información falsa o estúpida, como creer en brujas, en diablos y en vírgenes inmortales.

Es una pena, pero no se puede evitar que las cosas sean así. Como los niños tienen que absorber tanta información tradicional, es probable que tiendan a creer todo lo que los adultos les dicen, sea cierto o falso, tengan razón o no. Muchas cosas que los adultos les dicen son ciertas y se basan en evidencias, o, por lo menos en el sentido común.

Pero si les dicen algo que sea falso, estúpido o incluso maligno, ¿cómo pueden evitar que el niño se lo crea también? ¿Y que harán esos niños cuando lleguen a adultos? Pues seguro que contárselo a los niños de la siguiente generación. Y así, en cuanto la gente ha empezado a creerse una cosa -aunque sea completamente falsa y nunca existan razones para creérsela-, se puede seguir creyendo para siempre.

¿Podría ser esto lo que ha ocurrido con las religiones? Creer en uno o varios dioses, en el cielo, en la inmortalidad de María, en que Jesús no tuvo un padre humano, en que las oraciones son atendidas, en que el vino se transforma en sangre..., ninguna de estas creencias está respaldada por pruebas auténticas. Sin embargo, millones de personas las creen, posiblemente porque se les dijo que las creyeran cuando todavía eran suficientemente pequeñas como para creerse cualquier cosa. Otros millones de personas creen en cosas diferentes, porque se les dijo que creyesen en ellas cuando eran niños. A los niños musulmanes se les dice cosas diferentes de las que se les dicen a los niños cristianos, y ambos grupos crecen absolutamente convencidos de que ellos tienen razón y los otros se equivocan. Incluso entre los cristianos, los católicos creen cosas diferentes de las que creen los anglicanos, los episcopalianos, los shakers, los cuáqueros, los mormones o los Holly rollers, y todos están absolutamente convencidos de que ellos tienen razón y los otros están equivocados.

Creen cosas diferentes exactamente por las mismas razones por las que tú hablas inglés y tu amiga Ann-Kathrin habla alemán. Cada una de los dos idiomas es el idioma correcto en su país. Pero de las religiones no se puede decir que cada una de ellas sea la correcta en su propio país, porque cada religión afirma cosas diferentes y contradice a las demás. María no puede estar viva en la católica Irlanda del Sur y muerta en la protestante Irlanda del Norte. ¿Qué se puede hacer con todo esto? A ti no te va a resultar fácil hacer nada, porque sólo tienes 10 años.

Pero podrías probar una cosa: la próxima vez que alguien te diga algo que parezca importante piensa para tus adentros: "¿Es ésta una de esas cosas que la gente suele creer basándose en evidencias? ¿O es una de esas cosas que la gente cree por la tradición, autoridad o revelación?" Y la próxima vez que alguien te diga que una cosa es verdad, prueba a preguntarle "¿Qué pruebas existen de ello?" Y si no pueden darte una respuesta, espero que te lo pienses muy bien antes de creer una sola palabra de lo que te digan.

Te quiere, Papá.